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Ces étudiants indonésiens ont saisi l’opportunité d’effectuer un stage d’un mois en Belgique. Au programme ? Une immersion approfondie dans la culture belge, des cours d’anglais intensifs, des visites de l’entreprise Colruyt Group et un accompagnement personnalisé.
Après une interruption de deux ans en raison de la pandémie de coronavirus, des étudiants indonésiens ont pu revenir en Belgique en 2022 dans le cadre du projet YKAI, soutenu par Colruyt Group depuis 2003. Ce programme offre des bourses d’études supérieures à des jeunes en difficulté financière. Certains de ces étudiants boursiers ont également l’opportunité d’effectuer un stage au sein de
Colruyt Group. Une expérience clé pour booster leurs perspectives d’emploi.
Le programme de la onzième édition s’annonçait chargé, mais riche en découvertes. Découvrons-en les grands temps forts...
Arrivés en Belgique, les six étudiants ont d’abord fait la connaissance de leurs familles d’accueil
– des collaborateurs volontaires de Colruyt Group. Ils ont ensuite suivi une série intensive de cours d’anglais. Le thème de leur projet a également été dévoilé : la création d’une école « verte » en Indonésie. Un défi stimulant qu’ils ont relevé avec détermination.
Cette deuxième semaine était consacrée à l’entrepreneuriat durable. Les étudiants ont participé à des ateliers passionnants, notamment sur le compostage. Ils ont également visité les installations de nettoyage des bacs ainsi que le parc de recyclage de Colruyt Group. Une expérience riche en apprentissages.
Comme le souligne Bahyul, ces découvertes vont les inspirer pour leur projet d’école
« verte » en Indonésie : « La visite du parc de recyclage était super intéressante. Chez nous,
le traitement des déchets pose encore problème. Nous entendons organiser un atelier sur le recyclage dans notre école pour sensibiliser la population locale. »
Tout au long de leur stage, les étudiants ont étroitement collaboré avec des collaborateurs motivés de Colruyt Group pour développer leurs projets et renforcer leurs compétences personnelles et professionnelles. La troisième semaine s’est concentrée sur des conseils pratiques en matière de présentation et de recherche d’emploi pour les jeunes Indonésiens. Lors de l’événement Tomorrow’s Voices, ils ont rencontré d’autres jeunes et superviseurs des projets de Collibri Foundation. Cette troisième semaine a été marquée par une journée des plus inspirantes durant laquelle se sont tenus un atelier sur la durabilité ainsi qu’un véritable épisode de « Collibri’s Got Talent ».
L’activité finale a permis aux étudiants de présenter leurs projets aux familles d’accueil et aux superviseurs de Collibri Foundation. Ils ont partagé leurs réflexions sur le mois écoulé, riche en expériences. Pour clôturer cette aventure enrichissante, tous se sont réunis autour d’un atelier cuisine et d’une joyeuse fête d’adieu.
Bahyul : « C’était ma première expérience hors de mon pays. Ce stage en Europe représentait une opportunité exceptionnelle. Nous avons dû nous adapter à la culture belge, différente de la nôtre, mais la vie en Belgique s’est révélée agréable. J’ai remarqué que lorsque je traversais la rue, tout le monde était attentif. Ma famille d’accueil a été particulièrement bienveillante, ce que j’ai beaucoup apprécié. Ils ont veillé à mon confort. Ensemble, nous avons exploré Bruxelles, Tournai, Louvain… L’architecture m’a fasciné, un vrai bonheur pour le photographe amateur que je suis. »
Helène : « Accueillir un étudiant a été enrichissant pour nous aussi. Découvrir une autre culture à travers un habitant du pays est une expérience précieuse. Nous avons pris plaisir à faire découvrir la Belgique à Bahyul, qui ne connaissait notre pays que par les Diables Rouges. Le football a été un excellent sujet pour mettre tout le monde à l’aise, nos trois ados et lui étant tous fans. Par contre, l’alimentation représentait un défi intéressant : Bahyul hésitait à manger du raisin et trouvait surprenant de consommer du pain au petit-déjeuner. Il a utilisé pour la première fois une machine à laver et un lave-vaisselle. Ces détails du quotidien ont rendu l’échange unique ! Ses premières expériences en voiture, les visites familiales, les courses ensemble... Partager ces moments ordinaires a profondément marqué Bahyul – et nous également ! »