Disparités alimentaires dans les familles bénéficiant de l’aide à la jeunesse

Les jeunes accompagnés par des centres d’aide à la jeunesse font souvent face à des obstacles complexes qui affectent leur bien-être et celui de leurs enfants, le cas échéant. Malgré ces difficultés, un potentiel de changement positif subsiste.

Parmi les principaux enjeux :

  • Les disparités dans l’assiette : les personnes à revenu modeste consomment souvent des repas moins équilibrés et présentent un IMC supérieur. Selon le Centre d’Expertise pour le Budget et le Bien-Être Financier, le coût minimum d’un panier de provisions pour les familles belges avec jeunes enfants a augmenté de 16,8 % entre 2022 et 2023, compliquant davantage l’accès à des options saines pour ces ménages aux ressources limitées.
  • Les habitudes alimentaires déséquilibrées : le manque de connaissances culinaires, de compétences en nutrition et de moyens financiers entrave la priorisation de la santé et la planification d’un mode de vie équilibré chez les personnes en situation de vulnérabilité sociale.  
  • Moyens limités : les familles et les jeunes pris en charge ont peu d’occasions, dans la mesure de leurs moyens, de goûter des aliments sains inconnus. De plus, cuisiner demande de la planification et de l’organisation, ce qui n’est pas évident pour tout le monde. Les plats préparés apparaissent alors comme des solutions faciles.

C’est face à ces enjeux touchant au bien-être global et à la capacité de manger sainement que Gezond Groeien intervient auprès des familles et des jeunes adultes.